Blanc-manger et son crisp de carottes
Sous une pluie de pistaches
(la carotte comme tu l’as rêvée…)
Aujourd’hui, on va parler carotte. Sérieusement. D’abord une petite mise au point, juste entre nous : râpée, bouillie, en soupe ou en purée… tu OUBLIES ! On attaque tout de suite par la face Nord, niveau 2 : un dessert (meuh non c’est pas la 13ème recette du carrot-cake de Tante Rosbeef). Allez hop, c’est parti, en plus c’est beau…
Blanc-manger (la veille ou qq heures avant) : tu dissous l’agar-agar (oui M’sieur l’agent, c’est de la poudre blanche…) dans 1/2 litre d’eau froide, t’ajoutes le sucre (50g) et les amandes en poudre, tu amènes à ébullition et tu coupes le feu. Tu ajoutes la purée d’amande, tu mélanges bien et tu verses dans 4 petits moules ou ramequins; tu laisses refroidir un peu et tu mets au frigo au moins deux heures.
coulis de fraises: tu mixes ensemble les fraises, le sucre et le jus d’un demi- citron, tu ajoutes un peu d’eau si nécessaire. tu passes au chinois (de Belleville si possible). Tu réserves.
Si t’es pressé ouk c’est l’hiver, tu passes chez Picard prendre des sachets de coulis surgelé… Et avec tout ce temps que t’as gagné, tu t’offres un coup au café d’en face. C’est la vie …
Crisp de carotte : tu râpes la carotte en fine julienne, tu la fais revenir à la poêle avec l’huile de coco, le reste du sucre (30g =2 c.à.s.) et les pistaches, pendant 10 mn à feu moyen, en remuant. tu fais bien caraméliser, ça grésille, ça chante, ça croustille…
Pour servir : tu démoules chaque part de blanc-manger dans une assiette et tu déposes dessus un dôme de carottes confites encore tièdes, puis tu nappes de coulis.
Tu fais déguster vite sinon la carotte risque de ramollir, et là, c’est jamais drôle.
Fais ton marché: amandes en poudre (100 g), purée d’amande blanche (50 g), carottes (200g), sucre roux (50g + 30g), agar-agar (2g), pistaches décortiquées 50g), huile de coco (2 c.à.s.). Pour le coulis: fraises (250g), sucre roux (45 g = 3 c.à s.), 1 citron
L’œil du photographe: Un joli coup de soleil pour rendre la carotte heureuse, sans trop brûler le reste. Et de belles courbes de coulis grâce à la seringue spéciale d’Isabelle ! Merci à Isabelle Brouant, styliste ©recette, photo et texte Jean-Michel Renaudin